Classiques à revoir où raretés à découvrir, le 1er Festival du film restauré de Vittel a pour ambition de devenir le rendez-vous incontournable des cinéphiles passionnés par les grands films formant le patrimoine et la mémoire du cinéma.
Sobrement appelé « Septième Art », le festival de cinéma de patrimoine mis sur pied par Frédéric Lévy, président du Ciné-club 88, s’est déroulé du 28 au 30 juin au cinéma l’Alhambra.
De « l’Éternel retour » de Jean Delannoy, programmé en ouverture et l’hommage à Jean Marais pour les cent ans de sa naissance, à « Lawrence d’Arabie » de David Lean, six films classiques restaurés en haute technologie seront ainsi projetés.
« L’idée est de faire un pont entre la tradition et la modernité. Les distributeurs font des efforts pour permettre au public de découvrir, ou redécouvrir, des trésors du patrimoine cinématographique dans les meilleures conditions sur grand écran. N’oublions pas que le cinéma existait bien avant la télévision », souligne Frédéric Lévy.
Ce festival a pour lui d’être le premier de l’Hexagone sur ce créneau des œuvres restaurées à l’issue de procédés techniques longs et coûteux qui nettoient parfaitement l’image et le son pour restituer toute la lumière, les couleurs et les ambiances sonores souhaitées à l’origine par le réalisateur. Les pellicules vieillissent, prennent la poussière et s’oxydent. Le temps fait son outrage et seule une véritable restauration d’art permet de retrouver toutes les caractéristiques et une perception de l’œuvre conforme aux souhaits des auteurs.
Une marraine de charme
Outre les passionnantes et nombreuses anecdotes livrées en présentation des films, de nombreux invités, acteurs, réalisateurs, responsables de sociétés de distributions, ont honoré par leurs présences ce festival. Candice Patou (voir l’interview), épouse de Robert Hossein (voir l’interview), a été la figure de proue et la marraine de cette première édition et comme dans tout festival qui se respecte, elle a eu l’honneur de décerner avec le jury le Prix de la meilleure restauration de film (voir le palmarès).
Rédaction d’après Didier Humbert -Vosges matin